Majestueux, tu es là depuis si longtemps. Bien avant que je t’admire.
Difficile de transcrire ta beauté.

Je connais une partie de ton histoire puisqu’elle s’est inscrite dans la mienne.
Vous étiez deux.
Mais un temps d’hiver, la neige si belle fut trop lourde à porter.
Et sous son poids, ta moitié a cédé.
Alors je t’ai sauvé.
Tu étais certainement plus fort; tu as su continuer sans l’autre.
Pas facile de perdre un être aimé…

Les saisons sont revenues. Les unes semblables aux autres.
Le premier hiver seul fut bien cruel. Tu as surmonté ton chagrin.

Puis le printemps a refait son apparition.
Tu as accueilli MES ANGES avec leurs petits sifflements joyeux, le bruit de leurs battements d’ailes, leurs couleurs, leurs fragilités, leurs beautés. Tu t’es pris à les admirer et ton coeur est reparti.

Tu n’as pas vu que tu avais un ami proche, tout proche de toi: un tilleul magnifique!
À présent, tu n’es plus seul et souvent, quand je vous regarde, je vois vos feuilles danser au vent.
J’aime vous regarder murmurer de belles histoires.