Tout commence par un corps.
Nous existons grâce à lui.

Celui-ci semblait, à première vue, fort résistant.
Un modèle de plus qui offre et impose malgré lui sa singularité.

Le trait dévoilait l’empreinte de ce corps sur le papier.
Mais encore une fois, me voilà surprise par une apparence qui n’avait rien à voir avec la réalité
le papier, l’eau, le sépia la couleur du bois
Le sujet même de cette esquisse me rappelle que le papier existe grâce à l’arbre.
Arbre et corps humains font parti du Vivant. Tous ont besoin d’eau pour pouvoir exister.
A l’image d’une aquarelle…

Je repense alors à une étude scientifique récemment menée et qui révèle que les arbres communiquent entre eux. Leurs racines forment un vaste réseau qui les relie les uns aux autres.
A leur image, les êtres humains sont tous reliés entre eux.

L’aquarelle révèle ce lien aux multiples ramifications entre les vivants.

J’observe sa forme.
Est-ce un corps? Est-ce un arbre?
Qui sommes-nous? Nous qui formons un tout.
Pensées vertigineuses : nous sommes de petites fourmis dans l’Univers.
Si semblables et si complémentaires.